Je rejoins volontiers l'ami Intuitif sur son premier ressenti...vaste question que voilà!
Mais peut-être pas tant que ça.
En fait je pense que la question suscite une réponse à plusieurs degrés.
Au moins deux principaux: par rapport à sa vie sur le court terme et sur le long terme.
Auparavant, juste une chose...
...A mon sens, pour évoluer, donner du relief et de la créativité à son existence, en gros pour lui donner un sens, je pense qu'il faut déjà avoir une certaine perception.
Ce qui revient à dire que cette question, cher
Def, ne peut être réellement comprise par tout le monde.
Ici, entre nous, on voit de quoi il en retourne mais imaginons que l'on pose cette interrogation à trois personnes différentes: une mère cas social qui habite dans une cité avec trois erreurs à nourrir, un mec d'une bonne quarantaine d'années qui travaille dans la même usine depuis trente ans et enfin un jeune vide d'envie créative dû à son gavage ingéré de médias et de faux style dont il aime à se nourrir pour combler ce mal-être tout en espérant qu'un jour qu'il mette le doigt sur la cause et que cela s'arrête.
Oui, je sais...je n'ai pas pu m'en empêcher mais c'est la réalité que je vois partout.
Enfin bref.
Bon, eh bien de ces trois personnes, je doute que vous aurez des réponses d'une certaine qualité objectivement logique et qui ont du sens.
Parce que d'une part, pour ceux qui la comprendront, il ne pourront faire autrement que de recentrer l'essentiel de la question autour de leur soucis récurrents du quotidien.
Donc là c'est mort pour une réponse qui ne soit pas hors-sujet car une certaine catégorie des gens confondent les tracas de la vie et les épreuves de la vie.
De plus, cela tournerait totalement autour du matériel.
Bon ok, il en faut un petit peu quand même mais bon...
Pour mon cas personnel,...
...Je suis un peu emmerdé et je pense que Cyrko et Sylhun le seront aussi. L'élément qui nous à fait trainé ensemble touche à ta question.
A savoir le fait que l'on s'est toujours contenté du minimum matériel chacun de son côté. Toujours.
Pour laisser libre place à nos pensée, nos réflexions sans escales (Court terme) ainsi que nos projets personnels psychoformes (Long terme), afin qu'il n'y ait aucun parasitage au travail désiré. Chacun à son hobby, sa came, bon bah nous c'est ça.
Attention, je ne dis pas que nous ne voyons que par cela et que c'est super intelligent, et tout, et tout; non non je ne fais pas du Orné. Je m'égare un peu là (pour le plaisir), mais je préfère précisé. Je reprends.
Donc pour nous, le défi relevait de pouvoir aimanté ce dont nous avions besoin en inspiration, en mécanique de forme et en épreuves adaptées à nos désirs.
Cela demande très peu de moyens tout cela. Par contre, cela nécessite une hygiène au niveau de la gymnastique mentale qui se doit d'être la plus soutenue possible et puis, cela nécessite et implique très fortement de devoir y consacrer du temps chaque jours.
Et c'est autour de ce temps libre principalement, pour lequel il faut parfois se battre, que j'organiserais ma vie.
Je voudrais simplement un toit, à manger, du courant et ne pas être crevé dès la première journée de boulot.
Rien de plus.
Banal n'est-ce pas?
Ce qui me plairait, ce serait de travailler de 8h à 12h sans pause et le restant de la journée pour soi. Ce rythme ne me dérangerait pas le moins du monde, même si c'était 7 jours sur 7. Bon là, je suis en plein dans cette de notion de valeur dont tu parlais
Intuitif et pour le quel je te rejoins; le travail donc économie donc consommation etc...et tous ses dérivés.
Faut pas se mentir, l'époque que nous vivons actuellement telle qu'elle se constitue par ses différentes trames, ne changera pas de sitôt de visage. Et c'est tout à fait normal.
L'homme est toujours un animal. Il s'amuse dangereusement avec des objets qu'ils ne maitrise pas et se reproduit, encore à notre époque, en trempant sa nouille dans la boite à caca avant de la mettre dans le bon orifice et de faire gouter à sa femelle. Il appelle ca de l'amour.
Bon sang, ça y est je vais vomir.
Je reprends.
Non mais je tenais ces propos sur l'animalité humaine parce que ceux qui prônent, militent pour le retour à la vie sauvage complète est un non-sens pour moi. On influe pas sur une société en s'en éloignant. Jamais. Au pire c'est une fuite, au mieux c'est un désir qui est pleinement assumé mais dans ce cas, il n'y a aucune envie d'influer.
Je préfère vivre au cœur du problème ou tout du moins assez proche.
Mais c'est un autre débat alors je vais m'arrêter ici.
Car comme dit dans le post précédent, le premier opus de cette rubrique est assez teintée d'une ambiance utopique qui emmène facilement celui qui y répond à pondre plusieurs pages de réflexions...
Il n'y avait vraiment que toi pour poser ce genre de question, je t'assure!
Quand j'y pense, dites...je nous imagine par contre très bien autour d'un feu,
tous les cinq, en train d'en discuter.
Que ce soit un feu de cheminée ou un feu de camp, ça serait bien sympathique.