SEI n°04: "Quand quelqu'un apparaît dans vos rêves, c'est parce que cette personne vous manque"

Ravi de te revoir et de te relire Mr le Bourreau du Manoir,

Une fois terminé la lecture de ton texte, j'ai eu l'impression de faire un flashback de mon arrivée ici. Tu as toujours la même énergie dans tes mots.

Pour ce qui est de cet encadré, je suis bien d'accord avec toi sur la "bêtise" de cette phrase et en suis tout aussi surpris que toi quand à sa diffusion. J'en serais presque triste parce que cela en dit long sur la température actuelle du mal-être actuel des gens. Sans faire de généralités bien sûr. C'est grave.

Les personnes qui se sentent en adéquation avec cette affirmation ont un besoin évident d'attention au point de regretter la présence de certaines personnes qu'ils connaissent.

Ou qu'ils aient connu d'ailleurs car je me demandais, après t'avoir lu, si tu avais pensé au fait que cela pouvait tout aussi bien être un désir ou un manque d'une personne défunte.

Quoi qu'il en soit, cela reste très bancale comme tirade émotionnelle car même dans ce cas précis d'un regret envers un disparu, je ne pense pas que cela soit une solution de se morfondre.

A y réfléchir, c'est une phrase assez bateau comme on dit et le nom de la page FB l'est encore plus.

Je ne sais pas si ce que tu nous propose là est une perle ou collier de perles mais une chose est sûre, c'est qu'il n'en fallait pas moins pour nourrir la Bête: celle qui rôde dans un Manoir dont l'adresse n'est trouvable sur Google que lorsque l'on fait une erreur dans ses tags de recherches.
Et alors, si le lecteur se hasarde à laisser ses yeux parcourir l'intérieur de cette demeure, il y a de grandes chances pour qu'il s'enfuit en courant.

Car ici, rien n'est comme sur les autres sites...à l'image de l'hôte qui nous propose cet encadré. Ici la différence s'exprime. De plus, sans concessions ai-je envie de dire.

Au plaisir.

Ah la la ... le monde impitoyable de Facebook.
Mais ceci n'est qu'une microscopique partie de quelque chose d'assez récent sur ce média social que je qualifierais d' "aide à l'abrutissement massif des populations".

Le réseau est complice et peut-être même générateur de tout un tas de débilités dans ce style qui n'ont pour unique but que de ramollir le bulbe des gens qui n'en avaient pas énormément à la base déjà, je vous l'accorde.

Mais c'est révoltant. Quand on voit l'état du monde et ce qui circule sur un fil d'actualités, y'a de quoi péter une pile. Et ça m'arrive souvent avec ce genre de situations.

Les phrases toutes faites bien cliché et inutiles qui se baladent dans des encadrés dégueulasses, les équations de frites et de hamburgers à résoudre qui te disent que " tes 1 géni si tu arriv à rézoudre ça !!" .... ouvres un Bescherelle connard déjà pour commencer, et ensuite t'iras t'écraser la tronche sur la façade d'Harvard, Einstein !!

"Après ma mort je veux être un fantôme, comme ça je pourrais emmerder tous les gens qui m'ont fait chier de mon vivant" . Mais merde pourvu qu'elle arrive sans tarder alors ta dernière heure car pour l'instant le fantôme c'est ton putain de cerveau!

"Celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été" . Bon bon bon, je fais quoi, je vais chercher Critique de la raison pure pour t'en mettre une dizaine de coups derrière le crane ou je laisse ta connerie t'achever?

Et y'en a des centaines comme ça, qui participe gentiment à la lobotomie collective en toute tranquillité. Ca me fout la gerbe, je suis d'ailleurs en train de fulminer rien qu'à rechercher les exemples que je viens de vous citer.

Y'a des lancers de parpaings qui se perdent, vraiment.

Enfin voilà, merci d'avoir soulever ce problème l'ami et oui, faut qu'on cause !!

Oh joie, oh délectation de cette verve qui me fera toujours du bien. Je kiffe grave quand tu reprends des exemples pour les caresser avec des claques aux gants cloutés.


Je te rejoins sur le fait que la majorité des réseaux sociaux génèrent pas de niaiseries abêtissant les plus légers au niveau constitution mentale. Le problème à mon sens c'est qu'il y a de la demande pour. Sur les exemples que tu as évoqué et dont certains que j'ai déjà rencontré, tu as des intervenants qui clament haut et fort que c'est (je cite) trop de la balle et qu'ils en veulent d'autres des comme ça. Tu le soulignes d'ailleurs. Atterrant.

C'est clair, lorsque tu t'arrêtes un instant et que tu vois toute cette mauvaise alchimie, il y a de quoi se dire "mais à quoi bon se démener?"...si ce n'est pour ses enfants bien sûr.

J'en connais qui seraient susceptible d'avoir des mauvaises pensées telles que le suicide (abandon parce que pas assez fort mentalement), un acte de folie (tuerie) ou dans le meilleur des cas (et c'est grave de dire ça) se déverser, se perdre dans l'alcool ou les drogues dures.

Et un truc qui m'est très difficile à contrôler au niveau de la réaction que cela me provoque c'est, comme tu le dénonces dans un de tes exemples, le non respect de la langue employée. C'est inacceptable, inadmissible. Si vous vous sentez perdu les jeunes, bah commencez par respecter les fondamentaux telle que le langage qui cimente l'union entre les gens, la communication.
J'ai un contact FB qui est américain et machiniste des Jurassic 5 (groupe de rap US reconnu pour leurs textes plus que pour leurs effets tunés...ah ça c'est pareil aussi, enfin bon bref), et bien, lui aussi me disait qu'aux states, c'est la même.


C'est vrai que ce n'est pas évident de rester de marbre face à ces déviances et pourtant, actuellement, je pense que rester "safe" dans sa tête permet d'être imperméable et protégé par rapport à elles. Je ne considère pas cela comme un comportement passif puisque c'est pour moi une attitude à vraisemblablement adopté envers une période qui ne durera pas. C'est une période de transition qui va durer quelques années; après une autre viendra qui, pour nous, sera plus calme. Par contre, pour les plus démunis intellectuellement sera encore plus douloureuse parce que pas équipés. Au contraire de nos personnes. Cela promet de sacrées périodes de troubles quand même.

Si tu voyais la gueule des faits divers sur le département, ça devient n'importe quoi. On voit des pratiques d'un autre âge revenir à la mode. La pédophilie, c'est triste à dire, n'est plus l'atrocité suprême.
Certains pètent tellement les plombs à tous les niveaux que même si on les lapidait avec les lancers de parpaing (médecine intéressante cher docteur), ils prendraient leur pied.